Lyon-St-Clair a écrit:L'Iveco Streetway je m'y attendais pas à celui là.
Remplaçant de l’Urbanway ???
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Août
2023
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Août
2023
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« Pour produire la même quantité d'énergie, l'hydrogène vert consomme souvent moins d'eau que l'hydrogène à base de combustibles fossiles ou certains types de production d'électricité » souligne une nouvelle analyse publiée par le groupe de réflexion américain Rocky Mountain Institute (RMI).
Alors que d'importants gisements ont été localisés par une équipe de chercheurs en Lorraine, de nouveaux gisements viennent d'être découverts en Australie.
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Localisé à plus de 240 mètres de profondeur, cet hydrogène blanc afficherait une pureté de 90 %.
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En septembre 2021, la quantité d'hydrogène de la zone concernée a été estimée à 1,3 million de tonnes (l'hypothèse basse étant de 207 000 tonnes et la plus élevée de 8,8 millions de tonnes).
Des chercheurs de l'université de Tel-Aviv ont mis au point une méthode de production d'hydrogène vert avec un rendement de plus de 90 %, en utilisant un biocatalyseur.
Ce 27 juillet dernier, Canadian Pacific Kansas City (CPKC) a annoncé avoir passé commande auprès de l’entreprise Ballard Power Systems. Ce sont 18 piles à combustible d’une puissance de 200 kW qui devraient arriver courant 2023.
(...)
L’entreprise fait partie d’une joint-venture récemment formée avec la compagnie de chemin de fer CSX, pour le rétrofit de ses machines au gazole.
La future usine des deux partenaires produira 4 000 moteurs à hydrogène par an, probablement destinés aux véhicules lourds, mais aussi des systèmes batteries pour les véhicules électriques ainsi que d’autres typologies de moteur.
Sur l’hydrogène, la technologie sera directement issue de Cummins qui a développé deux moteurs : le premier de 6,7 litres développant jusqu’à 290 chevaux et le second de 15 litres cumulant jusqu’à 500 chevaux de puissance.
Première compagnie au monde à avoir lancé avec Alstom une flotte de trains à pile à combustible avec un total de 14 rames en circulation, LNVG a finalement choisi de se tourner vers l’électrique à batteries pour équiper ses lignes non électrifiées.
« À partir de 2029, nous utiliserons successivement 102 nouvelles unités avec une technologie de batterie et éliminerons ainsi progressivement les flottes diesel existantes » a déclaré le ministre des Transports de Basse-Saxe, Olaf Lies, dans un communiqué publié le 26 juillet dernier.
Ce sont 10 modèles Urbino 12 qui ont été livrés récemment par le constructeur polonais. Ils disposent chacun d’une pile à combustible de 70 kW et de 5 réservoirs d’une capacité totale de 1 560 litres d’hydrogène. Equipés d’une petite batterie lithium-ion offrant un surplus d’énergie, Ils disposent d’une autonomie annoncée de 350 km.
Dans un premier temps, les bus seront testés sur divers itinéraires dans la région de Munich et d’Ebersberg. Cela afin d’observer leurs capacités sur de longues distances et sous différentes conditions météorologiques. Ils seront officiellement mis à disposition dès l’automne 2023.
A cette même période, les stations hydrogène des dépôts de Geldhauser et Ettenhuber, actuellement en construction, devraient être prêtes à fonctionner. Elles distribueront de l’hydrogène vert, provenant des sources d’énergie renouvelable de Pleffenhausen.
"Cette expérience alpine a dépassé nos attentes !", confirme Shahrukh Javed, chef de projet de l'eCitaro. "La pile à hydrogène du véhicule a fonctionné dans sa plage de puissance optimale, entre 20 et 30 kW. La récupération durant les freinages a atteint 285 kW. Notre nouveau système de gestion thermique a également réutilisé la chaleur résiduelle de la pile à combustible pour réguler la température de l'habitacle."
16
Août
2023
12:24
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01
Sept.
2023
19:18
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16
Sept.
2023
21:43
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CaetanoBus et Temsa se lancent dans l’autocar hydrogène
L’annonce est d’importance ! CaetanoBus et Temsa viennent d’annoncer leur engagement commun dans le développement d’un autocar à hydrogène « offrant un confort, une autonomie et une flexibilité sans précédent ».
CaetanoBus, grâce à la technologie Toyota Fuel Cell, se présente comme un véritable pionnier du paysage européen des bus à hydrogène, puisque son autobus H2 a déjà trouvé preneur dans de nombreuses villes européennes, en Allemagne, France, Espagne, Danemark, Italie et au Portugal.
Temsa, de son côté, peut se prévaloir d’une production de plus de 130 000 véhicules à ce jour, avec l’exportation de 15 000 véhicules dans près de 70 pays à travers le monde.
Cette collaboration vise donc à la création d’un autocar électrique fonctionnant avec de l’hydrogène ravitaillé à 350 ou 700 bars (H2 Dual System). Cet autocar H2 pourrait disposer d’une autonomie allant jusqu’à 1000 km avec un seul ravitaillement.
Le premier modèle lancé en 2024 sera un autocar à 2 essieux basé sur la version électrique du Temsa HD12 afin d’accélérer la mise sur le marché de la pré-série en 2024 et de la production en série à partir de 2025. Un autocar à 3 essieux fait également partie du programme.
Solaris séduit l’Italie : après Bologne, Venise choisit l’Urbino 12 H2 !
Solaris vient d’annoncer la signature d’un contrat avec l’entreprise de transport Azienda Veneziana della Mobilita (AVM), qui a commandé un total de 90 bus Solaris hydrogène, dont 75 Urbino 12 H2 et 15 Urbino 18 H2.
a décroché plusieurs commandes importantes sur le marché italien. L’un d’eux est un contrat majeur pour la fourniture de bus à hydrogène à Venise. L’entreprise de transport Azienda Veneziana della Mobilita a commandé un total de 90 bus Solaris à hydrogène, dont 75 en version de 12 mètres et 15 en bus articulés. Le contrat comprend également une option pour augmenter la quantité commandée.
Selon l’accord, ces véhicules seront livrés à Venise progressivement, à partir de novembre 2025, et les livraisons seront achevées dans les premières semaines de 2026.
Pour mémoire, il convient de rappeler que 30 Solaris Urbino 12 électriques à batteries et 4 Urbino 12 H2 circulent déjà dans et autour de Venise.
19
Sept.
2023
14:30
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02
Oct.
2023
09:58
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C’est dans le cadre de la première édition du BritanHy Day que l’entreprise bretonne Efficient Hydrogen Motors a levé le voile sur un partenariat avec Transdev. Son moteur novateur sera prochainement installé dans un autocar Iveco Crossway Euro 6 mis à disposition par l’opérateur de transport en commun. Une initiative que nous explique Bertrand Savatier, responsable en stratégie et finances d’EHM.
Pour une première édition, le BritanHy Day qui s’est tenu vendredi 22 septembre 2023 au Palais des Congrès de Saint-Brieuc a déjà réussi à se placer en événement majeur de promotion de l’hydrogène décarboné dans diverses applications dont la mobilité. A la barre, Francis Gasnier, animateur du cluster hydrogène lancé par la CCI des Côtes-d’Armor. Parmi ses atouts principaux, une foi inébranlable dans sa mission qui a emporté de grands acteurs de l’hydrogène.
Ainsi la startup Efficient Hydrogen Motors qui a créé la curiosité parmi le public de professionnels, mais aussi des attentes fortes comme fournisseur d’une alternative à la motorisation électrique à pile à combustible. CMV Amphibie, par exemple, qui travaille au rétrofit des bateaux à roues pour les producteurs de moules depuis la baie de Saint-Brieuc jusqu’à celle du Mont-Saint-Michel. Son dirigeant Ghislain Quentel s’est déclaré très intéressé par cette solution lors des pitchs d’entreprises programmés juste avant la clôture de l’événement. EHM reçoit ainsi de nombreuses demandes prouvant l’intérêt que suscite sa technologie. Son moteur exposé à Saint-Brieuc dans le cadre du BritanHy Day a été maintes fois regardé et photographié.
L’histoire elle-même de la startup créée en mai de l’année dernière à Châteaulin dans le Finistère sort du commun : « L’idée de départ vient d’un pilote et mécanicien d’hélicoptères dans l’armée : André Morin. Pour son bloc thermique à haut rendement alimenté à l’hydrogène, il s’est inspiré des moteurs en étoile qu’il connaît très bien ». Une première rencontre a été décisive : « Grâce à son fils qui tient une pizzéria à Los Angeles, André Morin a rencontré le chercheur californien Wilson Hago. Ce scientifique est à l’origine de nombreux brevets autour de la décarbonation. Il a ainsi mis au point le moyen de produire du sucre à partir de CO2 ».
Les deux hommes ont eu envie d’aller plus loin ensemble sur le concept : « Le premier est un chercheur pratique quand l’autre travaille plutôt en laboratoire. Afin d’obtenir un chiffrage concernant la réalisation d’un prototype du moteur, ils ont sollicité un industriel, Didier Arénal. Ce dernier a vu les choses autrement : créer ensemble une entreprise, Efficient Hydrogen Motors, qu’il dirige en apportant toute son expérience ».
Un moteur à 5 temps
Quel est donc ce cinquième temps sur le moteur à combustion hydrogène présenté par EHM ? Lors de la séance des Pitchs, Didier Arénal a précisé : « Sur deux tours de moteur, on a ajouté dans la cinématique une phase d’évacuation des calories ».
Bertrand Savatier détaille pour les lecteurs de H2-Mobile : « La température de combustion de l’hydrogène dépasse les 1 000° C. Ce qui amène plusieurs effets néfastes, en particulier une plus grande oxydation qui augmente la production d’oxydes d’azote. Mais aussi un phénomène d’allumage qui se traduit par des cliquetis. Au cours du cinquième temps, une introduction massive d’air permet de refroidir la chaîne de combustion en dessous de 800° C. Les cliquetis disparaissent. Avec un mélange très enrichi en oxygène, il n’y a que très peu d’oxydes d’azote ».
La baisse de température joue également positivement sur le rendement du moteur : « Il est au-dessus de 50 %. C’est mieux que les 35-42 % des blocs essence et diesel. C’est mieux également que les architectures électriques à pile hydrogène. Elles sont créditées d’un rendement de 60 %. Mais les PAC sont surdimensionnées de 20 % pour répondre aux besoins de puissance. Au final, le rendement réel n’est que de 45 % avec les piles H2 ».
Bientôt monté dans un autocar Iveco Crossway
Efficient Hydrogen Motors a dû résoudre d’autres problèmes. Notamment la corrosivité sur les matériaux : « En changeant le haut du moteur, on pourrait très bien faire fonctionner un diesel avec de l’hydrogène. Ce qui le fragiliserait : il casserait en un an. Nous avons donc choisi des matériaux qui résistent au phénomène. Nous employons des aciers traités. Pour le reste, nous ne communiquons pas encore dessus ».
Et les fuites au niveau de la mécanique ? « L’hydrogène est la plus petite molécule existante. Elle a tendance à fuir de partout sur un moteur thermique classique. Il n’y a pas de soupape sur le nôtre. L’emploi de chemises tournantes supprime ces fuites. Pas de lubrifiant fossile : nous avons un brevet en cours de dépôt pour une autre solution ».
Le bloc d’un poids à vide de 860 kg présenté au BritanHy Day n’est pas une maquette. Sa plaque précise qu’il a été conçu et assemblé en Bretagne dans le courant du présent mois de septembre 2023. D’une capacité de 9 084 cm³, il affiche une puissance de 265 kW (360 ch). Ses dimensions L x l x h : 1 752 x 1 204 x 1 128 mm. Une frustration pour moi, ne pas pouvoir entendre le son qu’il émet. « Dans deux semaines, il sera sur le banc d’essai, avant d’être monté dans l’autocar de Transdev ».
Bientôt monté dans un autocar Iveco Crossway
Efficient Hydrogen Motors a dû résoudre d’autres problèmes. Notamment la corrosivité sur les matériaux : « En changeant le haut du moteur, on pourrait très bien faire fonctionner un diesel avec de l’hydrogène. Ce qui le fragiliserait : il casserait en un an. Nous avons donc choisi des matériaux qui résistent au phénomène. Nous employons des aciers traités. Pour le reste, nous ne communiquons pas encore dessus ».
Et les fuites au niveau de la mécanique ? « L’hydrogène est la plus petite molécule existante. Elle a tendance à fuir de partout sur un moteur thermique classique. Il n’y a pas de soupape sur le nôtre. L’emploi de chemises tournantes supprime ces fuites. Pas de lubrifiant fossile : nous avons un brevet en cours de dépôt pour une autre solution ».
Le bloc d’un poids à vide de 860 kg présenté au BritanHy Day n’est pas une maquette. Sa plaque précise qu’il a été conçu et assemblé en Bretagne dans le courant du présent mois de septembre 2023. D’une capacité de 9 084 cm³, il affiche une puissance de 265 kW (360 ch). Ses dimensions L x l x h : 1 752 x 1 204 x 1 128 mm. Une frustration pour moi, ne pas pouvoir entendre le son qu’il émet. « Dans deux semaines, il sera sur le banc d’essai, avant d’être monté dans l’autocar de Transdev ».
La ville de Poznan vient de mettre en service ses premiers autobus à hydrogène. Exploités par l'opérateur MPK Poznan, ces véhicules sont conçus par Solaris.
Le constructeur a livré les deux bus à hydrogène Urbino 12 à la commune polonaise le 22 septembre. Il lui fournira les 23 autres avant l'année prochaine.
Commandés au mois d'octobre 2022, ces véhicules à zéro émission sont alimentés par une pile à combustible et disposent de 350 km d'autonomie. Ils peuvent être approvisionnés en seulement 12 minutes via une station localisée dans la rue Warszawska, à Poznan.
"Les transports en commun européens effectuent depuis quelques années une transition écologique remarquable", affirme Dariusz Michalak, directeur technique chez Solaris. "Nous sommes ravis de constater que Poznan emprunte la voie de cette décarbonation, tout en exploitant des technologies novatrices comme celles de l'hydrogène."
Début septembre, Solaris a reçu une commande historique de 130 Urbino 12 de la part de la compagnie de transport italienne TPER (Trasporto Passeggeri Emilia-Romagna). La ville allemande de Cologne a par ailleurs commandé récemment 18 autobus à hydrogène additionnels au constructeur.
02
Oct.
2023
10:03
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Rastaman a écrit:Rétrofit : un autocar à moteur hydrogène pour Transdev en 2025Bertrand Savatier détaille pour les lecteurs de H2-Mobile : « La température de combustion de l’hydrogène dépasse les 1 000° C. Ce qui amène plusieurs effets néfastes, en particulier une plus grande oxydation qui augmente la production d’oxydes d’azote. Mais aussi un phénomène d’allumage qui se traduit par des cliquetis. Au cours du cinquième temps, une introduction massive d’air permet de refroidir la chaîne de combustion en dessous de 800° C. Les cliquetis disparaissent. Avec un mélange très enrichi en oxygène, il n’y a que très peu d’oxydes d’azote ».
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