03
Juin
2023
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Juin
2023
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Lyon-St-Clair a écrit:L'Iveco Streetway je m'y attendais pas à celui là.
21
Juin
2023
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A Tarbes, Alstom prépare la révolution du train à hydrogène
Dans les Hautes-Pyrénées, le site Tarbes conçoit les briques technologiques des futurs trains à hydrogène d’Alstom. Un centre d’excellence mondial pour le développement des chaines de traction qui travaille notamment sur les futurs Régiolis H2 qui équiperont plusieurs régions françaises à horizon 2025.
Sur la quinzaine de sites que compte Alstom sur le sol français, celui de Tarbes joue un rôle bien particulier. L’hydrogène fait partie du quotidien des équipes d’ingénieurs qui s’activent au développement des briques technologies des trains à piles à combustible d’Alstom.
Financé par le gouvernement dans le cadre des IPCEI (Projets Importants d'Interêt Européen Commun), Tarbes sert de véritable laboratoire pour tester et mesurer les performances des différentes briques technologiques. Le site, qui emploie aujourd’hui quelque 700 salariés, a dû adapter ses installations. Outre l’installation d’un dispositif de stockage d’hydrogène et de transport d’hydrogène pour tester les piles à combustible, montées en série, un laboratoire dédié aux tests des batteries a également été installé. A cela s’ajoutent les modules de puissance. Aujourd’hui développés sur des chaines de production pilotes, ces derniers devraient être industrialisés à Tarbes.
En matière de stockage, Alstom a fait le choix de système en 350 bars avec des capacités embarquées allant de 230 kilos pour le Coradia iLint à 160 kilos pour le futur Régiolis H2. « Pour le futur et pour certaines applications, l’hydrogène liquide fait également partie des technologies envisagées » nous confirme Pierrick Guilloux, directeur « traction verte » du groupe.
Quant aux piles à combustible, celles-ci sont directement fournies par Hélion, un fabricant basé à Aix-en-Provence repris par Alstom en 2021. « Comme il s’agit d’une technologie complexe, nous n’excluons pas de travailler avec d’autres fournisseurs » note Pierrick Guilloux qui compte également sur le développement de la filière des poids lourds pour faire progresser la techno mais aussi et surtout faire baisser les coûts grâce aux économies d’échelle réalisées.
Le premier train à hydrogène du groupe, le Coradia iLint, circule déjà sur plusieurs lignes en Allemagne avec un fonctionnement 100 % hydrogène. Pour la France, le groupe a dû revoir sa copie et adapter sa techno à la configuration du réseau ferré français en partant sur la base de trains bi-mode diesel-électrique. Commandés par plusieurs régions françaises avec une mise en service attendue en 2025, ces derniers reposeront au final sur une configuration électrique-hydrogène. En pratique, le mode électrique sera raccordé au réseau via les classiques caténaires tandis que le mode hydrogène sera activé sur les portions non électrifiées.
« Le développement de tels trains est un vrai défi technique » souligne Pierrick Guilloux. Car à la problématique de l’intégration des différents éléments – batteries, piles et réservoirs – s’ajoute la contrainte du poids – au maximum 17 tonnes par essieu - qui doit être maitrisé pour être sûr que le train soit en mesure de circuler sur n’importe quelle ligne.
Si Alstom concentre aujourd’hui ses efforts sur le segment du transport de voyageurs, des projets dans le fret sont également en cours mais aussi pour les locomotives dites « de manœuvre » à la configuration bien particulière. Sur ce point, les équipes d’Alstom ont expliqué à H2 Mobile vouloir s’orienter sur une technologie de range-extender sans entrer dans les détails techniques ni préciser le calendrier à ce stade.
La conversion de trains existants est également dans les projets du groupe, notamment via un consortium lancé en Allemagne l’an dernier. On sent néanmoins le sujet moins mature que la construction de rames neuves…
21
Juin
2023
20:13
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Hyundai présente le premier tramway à hydrogène au monde
Si le renouvellement du SUV à pile à combustible Nexo se fait attendre, Hyundai continue d’avancer sur d’autres thématiques. Alors qu’il a récemment décroché une commande record pour son bus à hydrogène à Séoul, le groupe sud-coréen vient de lever le voile sur son tout premier tram à hydrogène.
Conçu par Hyundai Rotem, filiale du groupe dédiée au ferroviaire et au secteur de la défense, celui-ci a été présenté pour la première fois lors de la Korea Railways & Logistics Fair, un salon ferroviaire organisé à Busan, dans le sud du pays.
Si on ne connait pas avec précision les caractéristiques de ce premier tramway à hydrogène, les médias coréens évoquent une configuration hybride combinant batteries et pile à combustible. L’autonomie est donnée pour 150 kilomètres.
Intégré à un projet global de 42.2 milliards de wons (30 millions d’euros) en partie financé par les autorités coréennes, le tramway à hydrogène de Hyundai sera prochainement testé à Osong, dans la province du Chungcheong du Nord, et dans la ville industrielle de Ulsan.
Prévus entre juin et décembre, ces essais s’étaleront sur 25 000 km. Ils permettront au constructeur de mettre la technologie à l’épreuve avant son industrialisation.
Selon Hyundai Rotem, la solution hydrogène est plus avantageuse que celle utilisée sur les tramways traditionnels car elle ne nécessite pas de coûteux investissements dans les lignes aériennes.
24
Juin
2023
19:30
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25
Juin
2023
13:36
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Plusieurs entreprises chinoises ont annoncé des percées dans la technologie des batteries cette année. En mai dernier, Gotion a dévoilé sa batterie dotée d'une autonomie pouvant aller jusqu'à 1 000 kilomètres. Un mois après, Greater Bay annonçait aussi le lancement de sa batterie Phoenix qui peut se recharger à 80 % en moins de 6 minutes…
L'entreprise chinoise Gotion High-Tech a récemment dévoilé sa batterie qui repose sur la chimie LMFP (lithium-manganèse-phosphate de fer), lors de sa conférence technologique annuelle à Hefei. Celle-ci prétend être capable d'atteindre une autonomie qui va jusqu'à 1 000 kilomètres sans l'utilisation de matériaux coûteux.
La batterie Astroinno a une densité énergétique qui atteint 240 Wh/kg. Selon le président exécutif de Gotion Global, Cheng Qian, c'est cette densité énergétique élevée qui permet d'« atteindre une autonomie de 1 000 kilomètres sans avoir recours au matériau NCM ».
En outre, la batterie utilise une structure sandwich avec une technologie de refroidissement liquide double face et une conception minimaliste. Cela entraîne une réduction de 45 % du nombre de pièces structurelles et de 32 % du poids des composants.
Soutenue par GAC Group, la start-up chinoise Greater Bay a elle aussi dévoilé sa batterie Phoenix, qui prétend pouvoir se recharger à 80 % de sa capacité en seulement 6 minutes.
Aussi, grâce aux dernières innovations de Greater Bay en matière de matériaux, de commandes et d'électrochimie, la batterie Phoenix a été conçue pour permettre aux véhicules électriques de se charger dans toutes les conditions météorologiques, sur toutes les plateformes de tension de 300 à 1 000 V. Elle intègre une technologie de gestion thermique qui lui permet de se réchauffer de -20 à 25 °C en 5 minutes !
La société déclare par ailleurs qu'en plus de sa charge extrêmement rapide, la batterie Phoenix a une durée de vie relativement longue, soit de 10 ans ou 800 000 kilomètres.
À quand le lancement de ces batteries ?
Il ne faudra pas attendre si longtemps pour voir le lancement de ces nouvelles batteries. La batterie Astroinno de Gotion devrait être lancée en production de masse en 2024.
En ce qui concerne la batterie Phoenix, elle sera produite en série l'année prochaine et devrait être utilisée dans les véhicules électriques dès la fin de l'année 2024. Selon le site web CnEVPost, la première phase de construction devrait être achevée en 2023.
01
Juil.
2023
17:30
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12
Juil.
2023
23:05
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Bus à hydrogène : le Safra HyCity remporte Dunkerque
Officialisée ce lundi 3 juillet par la Communauté Urbaine, l’acquisition de ces 10 bus à pile à combustible est en partie financée par l’ADEME dans le cadre de l’AAP Ecosystèmes territoriaux H2 lancé en 2021. Exploité par STDE (Société des transports de Dunkerque et extensions), appartenant au groupe TRANSDEV, ils rejoindront le réseau DK’Bus dans le courant de l’année 2024.
Sélectionné par appel d’offres, Safra fournira 10 exemplaires de son nouveau bus HyCity et en assurera la maintenance sur une période de trois ans.
Successeur du Businova H2, le nouveau Safra HyCity est présenté comme « le seul autobus hydrogène fabriqué en France ».
Animé par deux moteurs électriques développant 125 kW chacun, le nouveau HyCity embarque une pile à combustible de 45 kW. Issue du français Symbio, celle-ci est alimentée par six réservoirs totalisant 35 kilos d’hydrogène sous 350 bars.
Royaume-Uni : Go-Ahead lance sa flotte de bus hydrogène
Lorsqu'elle sera intégralement livrée, cette flotte, qui représente un investissement de 30 millions de livres sterling (35 millions d'euros), desservira les lignes de l'aéroport de Gatwick, de Crawley et celles de la commune de Horley. Elle comportera à terme 54 véhicules à piles à combustible, ce qui en fera la plus importante flotte de bus à hydrogène de Grande-Bretagne.
L'approvisionnement des bus sera assuré par une gigantesque station d'hydrogène située à Crawley. Détenue et gérée par Air Products, cette installation sera la première du genre en Europe. Une fois arrivée à pleine capacité, elle sera en mesure de ravitailler plus de 100 bus chaque jour.
Les 20 premiers véhicules de la flotte de Go-Ahead seront des GB Kite Hydroliner à un étage fabriqués par Wrightbus au Royaume-Uni. L'hydrogène qui les alimentera sera stocké au dépôt Metrobus Crawley sous une forme liquide, puis il sera transformé en gaz dans des réservoirs installés sur les toits des bus.
"Nous sommes aujourd'hui le premier opérateur d'autobus électriques de la Grande-Bretagne. Nous sommes convaincus que l'hydrogène va jouer un rôle crucial pour décarboner les transports publics", explique Christian Schreyer, directeur général du groupe Go-Ahead
Allemagne : un nouvel appel à financement pour les trains à hydrogène
En Allemagne, le ministère fédéral du Numérique et des Transports en est à son troisième appel à financement pour le secteur ferroviaire. L'enveloppe de 93 millions d’euros sera répartie entre plusieurs projets. Elle concerne les trains électriques à batterie ou pile à combustible H2 mais aussi les modèles à moteur thermique hydrogène.
Le financement accepte une vaste palette de propositions, à soumettre jusqu’au 28 août 2023. Les véhicules ferroviaires bénéficieront d’un budget limité à 15 millions d’euros, même traitement pour les électrolyseurs. Les infrastructures de recharge et ravitaillement seront éligibles à une subvention d’au plus 10 millions d’euros. Et les études sur la possible utilisation de transports ferroviaires électriques ou hydrogène auront droit à une aide de 150 000 euros.
C’est en 2021 que le ministère fédéral allemand a lancé cette mesure de soutien financier. Au total, 412 millions d’euros ont été alloués sur 5 ans pour décarboner le rail.
Le ministre des Transports, Volker Wissing, a annoncé : « Nous soutenons les entreprises de transport ferroviaire, avec 93 millions d'euros supplémentaires, pour passer des locomotives diesels à des modèles propres à batterie ou hydrogène ». En effet, selon lui, utiliser des machines à propulsion alternative sur les voies ferrées non électrifiées est plus rentable que de les équiper d’une ligne aérienne, en plus d’être environnementalement neutre.
Train à hydrogène : Stadler remporte la Calabre
Baptisées Flirt H2 et animées par des piles à combustible issues de Ballard, les rames à hydrogène livrées par Stadler viendront équiper la ligne reliant la commune de Cosenza à celle de Catanzaro. Capables de rouler à plus de 100 km/h, elles offriront une autonomie de près de 500 kilomètres avec un plein d'hydrogène. Leur livraison est attendue d'ici à décembre 2026. Leur acquisition, qui s'élève à 78 millions d'euros, sera financée par le fonds complémentaire du plan pour la reprise et la résilience de l'Italie.
Ferrovie della Calabria a également conclu un partenariat avec l'opérateur ferroviaire Ente Autonomo Volturno (EAV) pour moderniser la ligne "Catanzaro-Cosenza". Ce projet, d'une valeur de 188 millions d'euros, est également subventionné par le fonds mentionné précédemment.
"Ces deux projets ambitieux nous permettent d'être optimistes concernant l'avenir", explique Ernest Ferraro, directeur de Ferrovie della Calabria. "En modernisant cette ligne, les trajets en train seront pratiques, plus rapides, moins coûteux et le nombre d'usagers devrait fortement augmenter. Grâce à l'hydrogène, nos trains n'émettront en outre aucun gaz à effet de serre, ce qui constitue une fierté pour notre entreprise."
Selon certaines rumeurs, Ferrovie della Calabria travaillerait également sur un site de production d'hydrogène vert. Celui-ci devrait être déployé dans ses ateliers de Cosenza, en Calabre.
18
Juil.
2023
11:08
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06
Août
2023
09:58
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Une nouvelle grande usine de recyclage de batteries de voitures électriques ouvre en Europe
Les batteries pour véhicules électriques sont génératrices d’emplois. Outre les méga-usines pour leur production (quatre seront bientôt opérationnelles dans le nord de la France), une filière se met en place pour leur fin de vie. La société Li-Cycle, créée en 2016, s’est ainsi spécialisée dans le recyclage de ces batteries.
Elle vient d’annoncer le démarrage de l’exploitation commerciale de sa première installation de recyclage Spoke en Europe, située en Allemagne (à Magdebourg). C’est l’une des plus grosses usines de ce genre sur le Vieux Continent, avec une capacité globale de traitement de 30.000 tonnes de matériaux de batterie par an.
Toutefois, l’installation n’en est pas encore là. Pour l’instant, une ligne de traitement est en place, avec une capacité annuelle de 10.000 tonnes. Une deuxième ligne sera lancée d’ici la fin de l’année. Puis la troisième arrivera par la suite.
Le site de Magdebourg est le cinquième de Li-Cycle, le premier en Europe. Deux autres sont annoncés, dont un en France, près de Lens. L’entreprise vise ainsi une capacité totale de traitement dans le monde de 100.000 tonnes de matériaux par an.
L’usine traite toutes les formes de déchets lithium-ion, et donc les batteries des véhicules électriques, avec une technique qui ne demande pas de décharge, de démontage ou de traitement thermique. L’entreprise explique que ses sites Spoke « produisent une substance intermédiaire appelée « masse noire », qui contient divers matériaux de batterie précieux tels que du lithium, du nickel et du cobalt ». Cette masse noire est ensuite traitée dans un autre type d’installation, ses « Hubs ».
Un Hub va être mis en service aux USA, un autre est en cours d’études en Italie. Le Hub italien devrait « représenter la plus grande source de lithium recyclé de qualité batterie, ainsi que de nickel et de cobalt recyclés, sur le continent européen ».
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