nico318 a écrit:Rmeteora a écrit:Je pense que ce droit de retrait est, certes justifié, mais il est à mon sens un peu excessif.
Il doit y avoir des conducteurs de train qui ont conduit des RER B avec de l'amiante pendant 20-30 ans, et ce n'est pas en quelques mois que ça va les foudroyer.
La radioactivité à faible dose non plus on n'en ressent pas les effets à court terme et pourtant elle est bien nocive sur le long terme.
Bizarre ton raisonnement.
Parce qu'il y a des usagers qui sont dérangés par ce droit de retrait, il faudrait continuer à faire rouler des trains en se disant que c'est pas grave si dans 30 ans les conducteurs (et certainement les usagers soit dit en passant) seront malades d'avoir respiré cette poussière ?
Désolé mais je ne suis pas de ton avis du tout, il me semble que le plus judicieux serait de s'en prendre aux vrais responsables. Ceux qui ont voulu cacher la présence cette amiante. Arrêtons un peu de s'en prendre toujours aux sous-fifres (arf pas terrible le terme mais bon).
Ce que je dis, c'est que le temps que l'on désamiante toutes les rames (à la louche 1 à 2 ans), on ne va pas complétement fermer la ligne B et mettre au chômage technique une très grande partie du personnel de la B, sous prétexte que l'on vient de découvrir de l'amiante qui n'a pas dérangé jusque là.
Oui, il faut désamianter. Oui, il faut protéger au maximum les salariés. Mais il faut le faire intelligemment et avec pragmatisme.
On pourrait éventuellement mettre un service de bus articulés + liaisons TERGV en heure de pointe (cf. mon post en haut) pour pallier à une fermeture de la ligne B, mais cela serait très coûteux et le résultat ne serait sans doute pas fameux...
Certes, c'est dangereux, mais si tu veux mon avis, le rapport avantages/inconvénients au niveau de la société penche plus de mon côté que du tien.
Et puis, si on prend l'exemple des ondes des téléphones portables dont l'OMS reconnait du bout des lèvres la nocivité, qui oserait se passer de portable de nos jours ?
