Monologue littéraire

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Yann
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Merci Clément et Andrei pour vos derniers messages. Je vois que les années 50 sont à l'honneur !
En tout cas, je conserve vos références pour mes prochaines lectures.

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Les Échelles du Levant d'Amin Maalouf en Livre de Poche

Une œuvre de type journalistique, mais aussi un roman à la première personne, voilà ce que nous livre Amin Maalouf, comme toujours paratagé entre la France et sa Montagne natale.
Un récit tendre, consensuel, qui allie la douceur de vivre de l'Orient, malgré ses contradictions et la folie de l'Occident.

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andrei
 
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La compagnie des loups d'Angela Carter, chez Points - Editions du Seuil. Traduit de l'anglais par Jacqueline Huet.

Un recueil de nouvelles surprenant, mêlant fantastique et analyse de la psychologie féminine. Les références au roman gothique et victorien, les thèmes inspirés par les contes de Perrault, en font une oeuvre particulière, flirtant avec le merveilleux, et écrite dans un style à la fois poétique et précis.

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andrei
 
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Je serai alors au soleil et à l'ombre de Christian Kracht, aux Editions Jacqueline Chambon - Actes Sud. Traduit de l'allemand par Gisèle Lanois.

Sur l'ancien forum, nous avions déjà abordé - marginalement - le thème des uchronies et des dystopies (terme que traduis par "utopies de l'infâme"). La lecture du dernier roman de l'auteur suisse Christian Kracht me donne l'occasion de revenir sur ce genre littéraire bien particulier.

Imaginons que Lénine n'ait pas obtenu le soutien des banquiers new-yorkais pour faire sa révolution en Russie ; il se résout à la "délocaliser" dans son pays de refuge, la confédération hélvetique. Pour résultat, une guerre avec l'Allemagne et l'Angleterre, qui s'étend à toute l'Europe. Qui dit petit pays, dit petites ressources humaines et naturelles ; pour pourvoir aux besoins de la guerre, la Suisse ira chercher ses ressources en Afrique Noire. Et, Christian Kracht nous embarque dans les aventures d'un commissaire politique suisse d'origine africaine, au coeur d'un hiver qui s'éternise, dans le pays dévasté par le conflit interminable. Le personnage principal traverse un monde sombre, cauchemardesque, en opposition avec les souvenirs ensoleillés de son Afrique natale.

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andrei
 
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The long good-bye de Raymond Chandler, chez Gallimard - Folio Policier. Traduit de l'américain par Janine Hérisson et Henri Robillot.

Une des dernières aventures du détective privé Philip Marlowe nous fait plonger au coeur d'une machination diabolique, à cheval sur la Californie et le Mexique du début des années 50. Toutes les caractéristiques du style "Chandlerien" sont au rendez-vous : puissance du style, intelligence de l'intrigue, humour... Pour le plus grand plaisir du lecteur.

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andrei
 
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La douce colombe est morte de Barbara Pym, chez Christian Bourgeois - 10/18. Traduit de l'anglais par Martien béquié et Anne-Marie Augustyniak.

C'est un roman bien particulier, racontant un passage de la vie d'une dame de la haute société londonienne, vers le début des années 70. Comment interpréter cette oeuvre : description de la résignation à la solitude, ou bien d'une nature profondément égocentrique et dénuée de toute empathie, voir même les deux ? Ecriture au style snob à la limite du ridicule, ou bien parodie cinglante des romans victoriens et edouardiens suresthétisants ? Au lecteur d'en juger. Seuls la complexité du personnage principal et l'humour british de l'auteur sont évidents et ne prêtent pas à l'interprétation.

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andrei
 
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La lamentation du prépucede Shalom Auslander chez 10/18. Traduit de l'américain par Jean-Claude Zylberstein.

Voici un roman drôle, axé sur l'auteur, qui se remet en cause, remet en cause son éducation, sa religion, sa vie, bref : tout. Le présent et ses tourments (un fils qui va bientôt venir au monde, l'obsession d'être persécuté par Dieu, et j'en passe et des meilleures) alterne avec des flash-backs de l'enfance et de l'adolescence au sein d'une famille américaine, juive à tendance rigoriste. Ecrit dans un style savoureux, parsemé de passages tordants comme de souvenirs douloureux, le livre souffre néanmoins d'un tendance au nombrilisme à la manière de Woody Allen.

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Oulah, mon cher Andrei, je n'arrive plus à suivre ton rythme... :D

En tout cas, j'ai bien noté l'uchronie de Christian Kracht, ton commentaire m'a vraiment inspiré !

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Forrest Gump de Winston Groom chez J'ai Lu, traduit de l'américain par Nicolas Richard.

C'est toujours difficile de lire un livre après avoir vu son adaptation cinématographique. Autant j'ai été émerveillé par le Nom de la Rose d'Umberto Eco ou la Liste de Schindler de Richard Keneally, autant j'ai été affreusement déçu par le Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper. Et pourtant, à chaque fois j'avais adoré le film.

Pour Forrest Gump, je suis partagé. Le film était vraiment grandiose, plein de poésie et ce qui était extravagant et "trop beau pour être vrai" ne choquait pas. En lisant le livre, difficile de ne pas faire le parallèle et de trouver des défauts que l'adaptation a su gommer.

Yann :wink:
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andrei
 
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Le nom de la rose n'est franchement pas l'archétype du livre facile à lire, même pour des lecteurs cultivés et chevronnés. J'ai préféré le film !

La liste de Schindler est, à mon avis, le meilleur film de Spielberg (le reste, c'est des superproductions commerciales à grand spectacle - des pompes à fric, pour parler franchement). Le livre étant excellent, je peux dire que j'ai préféré et le livre, et le film :lol: :p

Le dernier des mohicans c'est un livre à lire avant l'âge de 17 ans (je l'ai lu vers 12 ou 13 ans). Ce qui pouvait passionner il y a presque deux siècles peut soûler aujourd'hui...

Forest Gump : vaut mieux que je voie le film, alors :D Merci pour le tuyau !

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