Nous rêvions juste de liberté de
Henri Lœvenbruck
J'ai découvert ce bouquin dans Babelio, en faisant des recherches parmi les livres qui avaient les notes les plus élevées. Et en cliquant sur sa fiche, tout me poussait à le lire : non seulement son 4,61/5 (ce qui est exceptionnel), mais aussi son titre, son accroche et sa flopée de commentaires dithyrambiques de lecteurs époustouflés, retournés, émerveillés par leur lecture. Ce qui m'a intrigué également, c'est que je connaissais Henri Lœvenbruck plutôt en tant qu'auteur de romans policiers, mais ici il abordait un tout autre genre.
Le livre retrace l'histoire de Bohem, ado révolté qui va découvrir l'ivresse de la liberté avec sa bande de potes au guidon de leurs motos. Sillonner le pays (un mix entre la France et les États-Unis) sans avoir forcément de but précis devient leur leitmotiv et leurs valeurs vont petit à petit être mises à l'épreuve.
Oui, c'est vraiment un livre grandiose qui méritait amplement d'être découvert. Vaste sujet que celui de la liberté, et c'est souvent sous couvert de rébellion que celle-ci s'exprime le mieux. Car peut-on vraiment être libre quand on ne fait que respecter les normes et les lois définies par la société dans laquelle on évolue ? On pourrait en débattre sans fin, et tous les cours de philo ne remplaceront jamais l'expérience personnelle que l'on peut s'en faire.
En tout cas, ce livre m'a beaucoup interpellé et interrogé mon être le plus profond, remis en question certaines de mes certitudes. C'est ce qui fait à mon sens toute la richesse d'un bouquin qui vous attrape aux tripes et à la fin duquel on en sort changé, portant un nouveau regard sur la vie.
Yann
