Conduire, un métier qui rend cardiaque.
Un article publié dans la revue « Santé et Travail » de juillet 2011 nous en apprend de bonnes sur les risques de maladies cardiaques chez les conducteurs routiers en général, et sur les machinistes-receveurs en particulier. Extrait :
« Suite à une demande des directions générales du Travail (DGT) et de la Santé (DGS), et des ministères des mêmes noms, la cellule d'épidémiologie de la RATP s'est penchée sur les causes de décès des agents et ex-agents de la Régie (…) les résultats mettent en évidence une augmentation significative des décès par infarctus du myocarde chez les agents de sexe masculin :
Nos résultats, qui devraient être publiés en septembre, montrent qu'il existe un sur-risque significatif de décès par infarctus chez les conducteurs de bus. Ce risque est variable selon la durée d'exposition
…confie l'un des chercheurs en santé au travail impliqués dans l'étude. Plusieurs éléments sont avancés pour expliquer ce sur-risque : horaires variables, stress lié à la conduite mais aussi au contact avec le public, mauvaise alimentation en rapport avec les rythmes de travail, etc… »
Il est écrit en toutes lettres dans l’article que le risque cardiaque lié à l’activité de machiniste est :
« Variable selon la durée d’exposition »
Une étude suédoise a aussi montré que le risque d'infarctus est au moins deux fois plus fréquent chez les chauffeurs de bus.
Edition par modérateur : Contenu en partie retiré pour ne pas créer de polémique