dtilliet a écrit:Nico a écrit:Ce n'est pas un choix des transports en commun, c'est une règle absolue lorsqu'il arrive quelque chose à un individu.
En substance, selon ce qu'on m'avait appris à la Protection Civile : "Ne jamais déplacer une victime, quel que soit son état, sauf danger immédiat pour sa vie." D'où l'immobilisation des trains.
J'avoue ne pas être d'accord avec cette position prise sans doute en d'autres temps
Sauf que savoir si l'on peut déplacer une personne implique d'apprécier son état médical et donc d'en assumer la responsabilité...
Tu bouges quelqu'un qui a fait un malaise (une petite dame de 50 kg tout mouillé qui ne ne bouffe qu'un yaourt par jour car elle a lu dans Miss magasine que c'était bien car la starlette de Star ac 37 le fait) en la plaçant sur le quai. Manque de pot (pour elle) en tombant sa tête et son cou on mal tapé et en la bougeant tu la paralyses à vie. C'est qui qui va payer son indemnisation: toi ou ton employeur (donc RATP/SNCF)...
Les deux seules solutions palliatives seraient:
- présence d'évitements sur le tronc commun (4 voies à quai),
- le pré-positionnement d'équipes de secours.
Pour la première solution: elle est exclue à certains endroits, impossibles pour d'autres ou très cher ! La plus grosse connerie en la matière est de ne pas avoir mis en place les 4 voies à Gare de Lyon qui étaient prévues et pré-positionnées (mais cela ne pouvait se faire qu'en parallèle des travaux de la D), maintenant c'est plus possible !
Le pré-positionnement d'équipes de secours est possible ... mais payant (et c'est à l'exploitant de l'assumer)... ou compliqué (faut un PPI)... et pas toujours adapté...