Lors de ses vœux, le président de la Région a confirmé le lancement de ce projet phare.
Il y a une méthode Bourquin... Qu’il définit d’ailleurs lui-même : « Je négocie, je ne lâche pas... Et lorsque je fais une annonce, c’est pour réaliser. Pour le TER à 1 €, il y a eu dix mois de travail de fond, maintenant il est temps d’agir et de tout mettre sur la table. » Le concret, il est dans l’annonce du lancement de la première ligne de TER à 1 € dans le Gard, dès l’été 2011, entre Nîmes et Le Grau-du- Roi. En décembre 2011, ce tarif concernera la ligne Perpignan-Villefranche (P-O), puis au printemps 2012 le tronçon Carcassonne-Quillan (Aude), avant une ligne translozérienne (Labastide, Mende, Marvejols) et un tronçon dans l’Hérault, entre Bézierset Bédarieux. La Région procédera à un bilan des étapes successives début 2013.
Et M. Bourquin de préciser : « Ce sera à la SNCF de choisir si elle veut être notre partenaire ou un simple sous-traitant. Si elle fait ce dernier choix, l’ouverture à la concurrence est pour 2013. Et de grands groupes sont intéressés. »
Du côté de la SNCF, on a toujours reconnu qu’une telle initiative ne pourrait être qu’un succès. Avec aussi l’aveu d’une inquiétude quant à la sécurité devant l’afflux de voyageurs.
« Puisqu’il y a encore quelques réticences, j’ai proposé de commencer l’expérimentation sur des lignes où il y a une moindre affluence. Ainsi nous pourrons faire le point et ajuster l’organisation en fonction des enseignements (...) Le but est clair, généraliser cette pratique à l’ensemble du réseau régional et notamment sur l’axe principal : Perpignan, Montpellier, Nîmes », insiste Christian Bourquin. Désormais, le sujet est sur les rails.
Midi Libre