Programme chargé pour IdF Mobilités

Section d'actualité et d'information générale du réseau de surface francilien (Paris et grande couronne)
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Pion
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Inscription: Dim 5 Juil 2015 10:28
Bonsoir, le réseau RATP pourrait être découpé en douze ou en dix-sept lots selon Île-de-France Mobilités :

https://www.ville-rail-transports.com/mobilite/idfm-pourrait-decouper-le-reseau-de-bus-de-la-ratp-en-12-ou-17-lots/

Cordialement
"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde." — Pierre Desproges

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nico318
 
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Inscription: Jeu 8 Juil 2010 12:12
Assez logique dans un sens.

On voit mal un concurrent prendre une ligne par ci par là.

Je pense qu'ils seront obligés de reprendre chaque centre bus.

Mais bon je vois mal comment ils vont gérer cela sachant que les bâtiments resteront propriété de la RATP.

Et pourtant ils ne pourront pas remiser les véhicules (hors hybrides) ailleurs que dans les centres existants...

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Lod94
 
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Inscription: Ven 9 Juil 2010 08:17
La RATP les louera surement ,ou sera obligée de les vendre a IDFM par une loi....

T'inquiète!! ils ont de l'imagination les politicards surtout pour empirer les choses... :wink:
Le peuple,c'est comme l'eau.Il peut vous porter,ou vous couler....

Empereur Qin

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Bounonne
 
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Inscription: Mer 23 Juin 2010 11:39
Les centres bus sont des biens de reprise, c'est à dire qu'ils sont propriété de la RATP mais qui peuvent être rachetés par IDFM dans le cadre de la mise en concurrence.

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Ter centre
 
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Bonjour,

Les dépôts sont soit rachetés par IDFM ou alors loués à l'exploitant d'origine (c'est le cas à priori de certains dépôts hors RATP).

Antoine
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eliz972
 
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Pion a écrit:Bonsoir, le réseau RATP pourrait être découpé en douze ou en dix-sept lots selon Île-de-France Mobilités :

https://www.ville-rail-transports.com/mobilite/idfm-pourrait-decouper-le-reseau-de-bus-de-la-ratp-en-12-ou-17-lots/

Cordialement
Le document « confidentiel » peut-être consulté sur le site d’Île-de-France Mobilités : https://www.iledefrance-mobilites.fr/me ... 151021.pdf

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Pion
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Inscription: Dim 5 Juil 2015 10:28
Bonjour, on remarquera que, dans les deux hypothèses, les DSP 22 (T9 + Bord de l'eau) et 37 (T10 + Le Paladin) ont des chances d'être incorporés dans les lots du réseau RATP dans les années à venir.

Cordialement
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eliz972
 
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Inscription: Mer 7 Oct 2020 07:45
Bonjour,
De plus l’on remarque que le secteur actuel du relais-bus de Bussy rejoindra la DSP 9 du réseau Optile en 2025, soit un an après la mise en concurrence de cette DSP 9.

A terme, cette maxi-DSP 09, du nom de « Marne et Brie » est censée contenir 45 lignes :
- 206, 207, 209, 211, 212, 213, 220, 312, 321 + nouvelle ligne 311 (Bussy RATP)
- 310, 320 (Bords de Marne RATP)
- 421 (Affrétée RATP-Transdev)
- 501, 502, 503, 504, 505, 506, 507, 508 (Transdev N4)
- Express 100 (Transdev Lys)
- Express 100 (Keolis CIF)
- Filéo Roissy-Chelles
- Express 19 (Transdev M&M)
- 20 (Transdev Marne-la-Vallée)
- 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 (Transdev STBC)
- 601, 602, 603, 604, 605, 613, 623, 643, 644, 645 (Transdev TRA)

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Stifff38
 
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Inscription: Jeu 7 Oct 2010 17:23
Localisation: Paris / Grenoble
Pion a écrit:Bonjour, on remarquera que, dans les deux hypothèses, les DSP 22 (T9 + Bord de l'eau) et 37 (T10 + Le Paladin) ont des chances d'être incorporés dans les lots du réseau RATP dans les années à venir.

Dommage en revanche que le lot 36 ne soit pas fusionné avec les lots 25 et 26 (ou avec le T12)...

Marco34
 
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Inscription: Dim 28 Nov 2021 08:57
Un article issu du Monde qui fait la synthèse des premiers mois d'ouverture à la concurrence en grande couronne : https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Cela commence à faire désordre. Ici, un gros malaise social et une grève qui fait tache d’huile, là des incidents d’exploitation parfois très gênants pour les usagers… Quelques mois après le démarrage effectif des premiers réseaux de transport issus de l’ouverture à la concurrence en Ile-de-France, les couacs se multiplient sur ce marché qui s’ouvre. Le processus va durer presque vingt ans. Il a commencé cette année par les réseaux de bus Optile de la grande couronne parisienne, il continuera par les bus de la RATP (2025), les trains de banlieue SNCF (de 2023 à 2033), les tramways (2030), et se clôturera par les métros et les RER en 2040.

Le premier gros écueil est cette grève qui a commencé dans des réseaux de bus de l’opérateur Transdev (filiale de la Caisse des dépôts) en Seine-et-Marne, qui s’est étendue à une dizaine de dépôts et vient d’entrer dans sa sixième semaine. Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports dans la région capitale, présidée par Valérie Pécresse (Libres !), a jugé la situation suffisamment enkystée pour décider de nommer un médiateur, lundi 11 octobre, lors de son conseil d’administration. L’ex-président de la RATP et de La Poste Jean-Paul Bailly dirigera « une mission pour faire converger les points de vue » entre les grévistes et la direction de Transdev, afin de trouver un accord là où l’entreprise n’y sera pas parvenue.

M. Bailly devra aussi proposer « des recommandations pour la prise en compte des enjeux sociaux dans les prochains appels d’offres », explique IDFM. Car le conflit social est bien directement issu du basculement dans un système concurrentiel. Tout est parti du lot 18, un réseau de bus dans la région de Melun et Fontainebleau. Transdev y était déjà l’opérateur dans le cadre du système Optile d’avant la concurrence (les marchés étaient attribués de gré à gré). A la suite de l’appel d’offres, Transdev s’est succédé à lui-même, mais avec une nouvelle organisation du travail, issue d’un accord-socle négocié avec les syndicats centraux de Transdev mais qui a fait bondir les salariés sur le terrain.

Conditions de travail brutalement dégradées

« On y a goûté tout le mois d'août, raconte Wynnessa Merabet, déléguée syndicale SUD au dépôt de Melun. Pour les conducteurs, l'amplitude horaire est passée de 7 h 30 à 11 heures ou 12 heures, avec des temps payés différemment selon que c'est considéré comme du travail effectif ou pas. Mais, en cas de bouchon ou de retard, vous vous retrouvez à conduire un bus en étant payé à 50 % parce que vous sortez de votre plage de travail effectif. Et c'est sans compter la fin des chèques-vacances et des primes repas. »

A Saint-Gratien (Val-d'Oise), Yahya El Bouri, conducteur receveur, décrit des conditions de travail brutalement dégradées entre juillet et août. « On conduit plus de huit heures de rang. C'était sept heures auparavant. En matière de sécurité, je ne vois pas d'autres mots que suicidaire. » L'autorité régionale a mis la pression sur Transdev pour accélérer les négociations, ce qui a permis de faire sortir du mouvement les dépôts de Sénart (Seine-et-Marne), Rambouillet et Houdan (Yvelines), selon le directeur général d'IDFM, Laurent Probst. Contacté, Transdev n'a pas fait de commentaires, expliquant seulement avoir constaté une reprise à plus de 80 % de l'offre à Sénart, Marne-la-Vallée, Melun et Fontainebleau.

La fièvre sociale n'est pas le seul souci rencontré lors du transfert vers l'univers concurrentiel. À Poissy, Keolis (filiale de la SNCF), qui a repris à Transdev le réseau de bus local, s'est retrouvé sans chauffeurs et avec un matériel vieillissant à la suite d'un mauvais passage de témoin entre opérateurs. La situation a entraîné des retards, des suppressions sans préavis, suscitant l'ire des maires locaux. Sur le tramway T9, attribué en avril à Keolis — nouvelle ligne de tram emblématique, car ce fut la première à échapper à la RATP dans la proche banlieue parisienne —, des incidents d'exploitation (trams percutant des voitures, des poteaux), repris sur les réseaux sociaux, ont fait tache dans le décor.

Apporter de l'eau au moulin de l'opposition

Cet enchaînement vient apporter de l'eau au moulin de l'opposition communiste, opposée à la concurrence. « Cela démarre mal, constate Fabien Guillaud-Bataille, conseiller régional PCF et administrateur d'IDFM. Et ce n'est pas fini : ce dépeçage va continuer à dégrader les conditions de travail des salariés et le service rendu. C'est le système qui veut ça : dans les appels d'offres, le critère prix est trop dominant et, comme IDFM rachète matériel et dépôts aux opérateurs — d'après nos calculs, cela coûte 4 milliards d'euros à la région —, celui qui veut emporter le marché est contraint au dumping social. »

« Non, il n'y a pas de couacs ou de dysfonctionnements, réplique Laurent Probst. Je parlerais plutôt d'ajustements. Les opérateurs ont commis des erreurs dans la prise en main de leurs contrats. Concernant le conflit social, Transdev nous a montré un document indiquant l'accord des syndicats avec la nouvelle organisation du travail. IDFM n'est pas en cause, mais tout ceci montre que nous devons nous impliquer davantage lors des transferts. Nous devons aussi réfléchir à la prise en compte du critère social dans les appels d'offres. Il pèse pour 10 % — ce n'est pas négligeable — quand le prix pèse 45 % et la technique 45 %. Mais la répartition peut être amenée à évoluer. La mission Bailly va nous y aider. »

En attendant, l'ouverture à la concurrence continue. Lundi 11 octobre, IDFM a attribué ses 10ème et 11ème lots (sur 37). Le tram T10 et son réseau de bus à RATP Dev (filiale de la RATP) et le réseau de Chambourcy à... Transdev.

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