Sans rentrer dans le débat politique, et en se tenant simplement à l'aspect organisationnel de la chose, on est obligés de reconnaitre que cette transition est catastrophique.
Les opérateurs sont contraints au dumping social, comme il a été dit plus haut. Les économies de bouts de chandelles, principalement sur le dos des conducteurs, sont tout aussi pernicieuses : formation insuffisante aux conducteurs (je pense particulièrement au T9, et aux accidents qui en ont résulté), allongement des temps de travail (c'est irresponsable lorsqu'il s'agit de salariés qui ont la vie ou l'intégrité corporelle des voyageurs entre leurs mains), etc.
En fermant les yeux sur l'aspect humain (négligeable dans la gestion du business

), on constate que tout ça engrange des pertes pour les entreprises délégataires : grèves qui coûtent un bras, services non-assurés qui ne seront donc pas payés par IDFM, difficulté à trouver des conducteurs, etc.
La solution consisterait - à mon humble avis - à augmenter l'implication d'IDFM dans la transition entre les délégataires, pour qu'il n'y ait pas de régression sociale, ni de baisse de qualité de l'exploitation. Mais cela implique des dépenses supplémentaires pour l'autorité organisatrice, et du travail supplémentaire aussi (donc encore des dépenses). Et l'argent d'IDFM provient des poches des contribuables, entreprises comme particuliers.