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Section d'actualité et d'information générale du réseau de surface francilien (Paris et grande couronne)
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Freddo92
 
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Bonjour,

un article de France 3 qui nous annonce la fin des travaux de l'automatisation de ligne 4 mais.............aussi les "futures lignes qui seront automatisées d'ici quelques années" : https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 70165.html

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Bonsoir, inquiétude pour les élus de la Seine-Saint-Denis sur le financement des projets de transport en commun.

https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-des-elus-de-tous-bords-alertent-sur-le-financement-des-grands-projets-de-transports-26-11-2023-5QRLGTJ53NBUNKVGPWSF2OPU6Q.php

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Seine-Saint-Denis : des élus de tous bords alertent sur le financement des grands projets de transports
Faute de ressources suffisantes, une vingtaine de maires et les présidents du conseil départemental et des quatre territoires ont signé une lettre ouverte appelant à revoir à la baisse leur participation financière au contrat de plan État-Région.

Bertrand Kern (PS), Philippe Dallier (LR), François Asensi (DVG), Karine Franclet (UDI), Gilles Poux (PCF), Xavier Lemoine (DVD)… La liste est loin d’être exhaustive mais elle suffit à témoigner du caractère transpartisan de la démarche qui réunit tous ces élus de Seine-Saint-Denis, inquiets quant au financement des grands projets de transports en commun dont leurs territoires ont tant besoin.

Le mois dernier, le président du conseil départemental Stéphane Troussel et 24 des 40 maires du 93 – parmi lesquels les présidents des quatre établissements publics territoriaux (EPT) – ont cosigné un courrier adressé à la présidente du conseil régional, Valérie Pécresse (LR), et au préfet d’Île-de-France, Marc Guillaume. Ils y plaident pour intégrer plusieurs chantiers structurants au contrat de plan État-Région (CPER) et pour revoir le financement de ces derniers.

« Les transports ne sont pas une compétence des départements mais de la région »
Dans le cadre du CPER, les collectivités locales – départements, EPT et communes – participent en général à hauteur de 30 % du coût de chaque projet. Or, « en Seine-Saint-Denis, le bloc local est le plus souvent constitué du seul département », observent les élus signataires. « Les villes et les EPT n’ont pas les ressources suffisantes, précise Stéphane Troussel. Nous sommes prêts à mettre 110 millions d’euros sur la table, alors que les transports ne sont pas une compétence des départements mais de la région. »

Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis rappelle qu’il contribuera en 2024 à hauteur de 54 millions d’euros au budget d’Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports franciliens, dont Valérie Pécresse a réussi à boucler le budget fin septembre en réclamant un effort aux entreprises et aux collectivités.

Des projets à l’arrêt, « faute de financements suffisants »
Les signataires du courrier insistent sur une demi-douzaine de projets à inscrire dans le CPER : le prolongement du tramway T1 à la station Val-de-Fontenay, à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) ; celui du T8 jusqu’à la gare de Rosa-Parks, à Paris ; les travaux du TZen 3 et son possible prolongement jusqu’à Vaujours ; les transports en commun en site propre (TCSP), entre Chelles (Seine-et-Marne) et Val-de-Fontenay, ainsi qu’entre Aulnay-sous-Bois, Sevran, Villepinte et Tremblay-en-France. « Ces projets sont aujourd’hui à l’arrêt faute de financements suffisants », souligne la missive.

Celle-ci mentionne aussi la requalification de la D 901, entre La Courneuve et Stains (Seine-Saint-Denis), et les études pour le prolongement de la ligne 11 du métro jusqu’à Noisy-Champs, comme le réclame le maire de Neuilly-sur-Marne, Zartoshte Bakhtiari. Mais pas le prolongement de la ligne 7 jusqu’à Drancy, seule ville d’Île-de-France de plus de 70 0000 habitants à ne disposer d’aucune infrastructure de transports lourds en son centre.

Pour mener à bien ces projets, les élus de Seine-Saint-Denis plaident donc pour abaisser la part du bloc local dans leur financement. « Il y a encore des inégalités très fortes entre l’est et l’ouest de l’Île-de-France, constate Stéphane Troussel. Si la région et l’État demandent 30 % à la Seine-Saint-Denis et au Val-d’Oise comme aux départements les plus riches, un certain nombre de projets n’avanceront pas. » L’élu socialiste plaide par exemple pour fixer la part du bloc local à 20 % pour le T8 et les deux TCSP.

Pour la région, « il reste encore des efforts à faire »
La région insiste de son côté sur les « échanges réguliers et directs au plus haut niveau », depuis le mois de juin, « pour faire avancer concrètement chaque opération et sécuriser son financement ». Elle annonce son intention de faire aboutir les discussions d’ici la séance du conseil régional de décembre « qui sera consacrée au vote du budget ».

« Les départements avaient promis de mobiliser le fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental à hauteur de 1,5 milliard d’euros pour abonder le financement du futur CPER, rappelle aussi le conseil régional, en réponse à la requête des élus de Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui, il reste encore des efforts à faire pour parvenir à un tel niveau de participation locale aux projets de transports de demain. »

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Bonsoir, j'ignorais qu'il était prévu à long terme un éventuel prolongement du T Zen 3 jusqu'à Vaujours mais ça ne se fera pas avant plus de quinze ans à mon avis.

Cordialement
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Pion a écrit:Bonjour, une hausse importante des titres de transport sera mise en place durant les Jeux Olympiques 2024 :

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/paris-2024-le-prix-du-ticket-de-metro-va-quasiment-doubler-pendant-les-jeux-le-forfait-hebdomadaire-passera-a-70-euros_6209805.html

Cordialement

:o :evil: Mais surtout les Franciliens devront acheter leurs forfaits(tickets T+, navigo hebdomadaire ou journalier ah bah non cela sera au prix fort, tickets de train...) avant le 20 juillet 2024, sinon prix fort...
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Bonjour, un projet de réouverture du tronçon entre Coulommiers et La Ferté-Gaucher est demandé par deux sénateurs et la commune de La Ferté-Gaucher malgré l'opposition de la majorité de la commune de Coulommiers et de certains élus de la communauté de communes des Deux Morins.

https://www.leparisien.fr/amp/seine-et-marne-77/coulommiers-la-ferte-gaucher-de-nouvelles-voix-reclament-la-reouverture-de-la-ligne-sncf-05-12-2023-IGXZAYNVN5DFRFRDPHF7QBMYOI.php
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Coulommiers - La Ferté-Gaucher : de nouvelles voix réclament la réouverture de la ligne SNCF
La demande concernant cette voie fermée depuis 2002 émane de deux sénateurs. De son côté, le patron des Transports Delisle est allé plaider la cause du ferroutage sur cette même ligne à l’Assemblée nationale.

Elle n’est pas encore enterrée. La ligne de chemin de fer entre Coulommiers et La Ferté-Gaucher, sur laquelle plus aucun train de voyageurs ne circule depuis 2002, continue de faire parler d’elle. Alors que les élus de la majorité municipale de Coulommiers ainsi qu’une partie de ceux de la Communauté de communes des Deux Morin (CC2M) sont opposés à sa réouverture, contrairement à la majorité municipale de La Ferté-Gaucher, deux sénateurs seine-et-marnais ont posé une question écrite au ministre des Transports, Clément Beaune. Ils lui ont demandé qu’une étude soit faite sur la réouverture de la ligne ferroviaire. Il n’a pas encore apporté de réponse.

Dans ses écritures, Marianne Margaté, sénatrice PCF, a regretté qu’« aujourd’hui tout habitant du secteur de La Ferté-Gaucher non véhiculé soit contraint de prendre le bus pour se rendre à Coulommiers et au-delà ». Tout le flux de personnes passe par la route, ce qui pose des problèmes environnementaux tout en créant « des embolies du trafic routier ». La sénatrice a ajouté que, pourtant, la réouverture de cette ligne avait été inscrite « dès 2008 (…) dans le schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) ».

« Un obstacle d’ordre politique »
Balayant toutes les objections qui pourraient lui être faites (il n’y a ni pont ni tunnel sur ce tronçon qu’il faudrait réparer, pas de biodiversité qui serait menacée), Marianne Margaté conclut que compte tenu du fait que « l’État s’est engagé dans un programme de rétablissement des petites lignes ferroviaires, il serait incompréhensible que la Seine-et-Marne soit délaissée de ce point de vue ».

Dans une autre question écrite adressée au même ministre, le sénateur Aymeric Durox (RN) a informé les parlementaires que « la commune de La Ferté-Gaucher connaît un fort accroissement de sa population (+ 1 000 habitants en quinze ans) ». Les seuls transports disponibles sont des bus qui assurent « une trentaine de rotations » reliant Coulommiers. Pour l’élu, « cela n’est pas suffisant pour absorber les besoins du territoire face à la croissance démographique ». D’où la nécessité du train. En outre, l’élu a annoncé que « le groupe Delisle serait très intéressé par une telle solution puisqu’elle lui permettrait d’envisager le ferroutage d’une partie de ses activités ».

Et justement, dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, Jonathan Delisle, propriétaire de cette grosse entreprise de transports routiers (1 500 salariés) et basée à La Ferté-Gaucher, était auditionné jeudi 9 novembre par la commission qui travaille sur la libéralisation du fret ferroviaire. Pour lui, c’est une évidence, « le combiné rail - route est une solution pour décarboner les transports ». Le problème, c’est que les gares multimodales ainsi que les axes routiers y menant sont saturés.

L’entrepreneur a alors glissé son projet d’en créer une à La Ferté-Gaucher tout en s’empressant de dire qu’il se heurtait « à un obstacle d’ordre politique. On a un membre du gouvernement (Franck Riester) qui est l’ancien maire de Coulommiers qui agit fortement contre le retour du rail entre Coulommiers et La Ferté-Gaucher ». Et ce n’est pas tout : « La région Île-de-France n’a même pas daigné creuser l’idée de faire une étude », a lancé le propriétaire de l’entreprise devant la commission parlementaire.

Interrogé, l’entourage de Franck Riester n’a pas donné de réponse à nos questions. Du côté du conseil régional comme d’Île-de-France Mobilités (IDFM), dont la présidente est dans les deux cas Valérie Pécresse (Libres !), on botte en touche d’une même voix. « Il ne s’agit pas d’une compétence d’IDFM (ni du conseil régional Île-de-France), qui est responsable du transport de voyageurs et non de fret ferroviaire. Ici, on parle du réseau ferré national pour une petite ligne qui a fermé en 2002. C’est donc à l’État et à SNCF Réseau de se positionner et de porter le sujet. »

La décision revient au ministre des Transports
L’ensemble de la voie ferrée entre les deux communes seine-et-marnaises appartient en effet toujours à SNCF Réseau. Interrogée, cette filiale de la SNCF explique que « le projet de réouverture doit faire l’objet d’une étude de faisabilité. Or SNCF Réseau ne peut financer une telle étude pour deux raisons. La ligne est fermée depuis plus de cinq ans, donc, conformément aux dispositions du contrat de performance 2021-2030 signé entre l’État et SNCF Réseau, toute décision concernant la ligne relève désormais de la compétence de l’État. »

C’est donc bien à Clément Beaune, en dernier ressort, de donner son accord ou non pour le lancement (et le financement) de cette étude. Car, toujours selon SNCF Réseau, si ce dernier payait l’étude en question, ce « serait de nature à créer une distorsion de traitement entre opérateurs et/ou opérateurs potentiels. »

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Bonjour, communiqué sur les nouveaux tarifs qui entreront en vigueur à partir de 2024 :

https://presse.iledefrance-mobilites.fr/ile-de-france-mobilites-limite-la-hausse-des-tarifs-a-linflation-en-2024/

Cordialement
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