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Juil.
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Momo a écrit:D'ailleurs, je pense que la plupart d'entre vous, chers amis présents sur ce forum, connaissent cette situation à la fois unique...
Momo a écrit:(quoiqu'il n'y a que les amateurs de transports en commun pour s'amuser d'une si insignifiante anecdote)
Momo a écrit:Je veux bien sûr parler de cet arrêt de bus fantôme à Hôtel de Ville.
Regardez-donc le plan du 38. Vous y verrez indiqué, en direction de Châtelet, un arrêt "Hôtel de Ville", sur la boucle de retournement des services partiels.
Regardez également les anciens plans de la ligne 58 : à nouveau, vous observerez la présence de ce même arrêt, au même endroit : juste avant le coude de l'avenue Victoria, devant le parvis de la mairie de Paris, logis de notre bon Bertrand Delanoë, notre ami qui a tant fait depuis 2001 pour favoriser les bus dans notre belle capitale.
Momo a écrit:Précisons d'emblée l'existence d'une première situation insolite sur le 58 : sur les nouveaux graphiques, l'arrêt n'apparaît plus. Or, tenez-vous bien, la girouette des bus indiquent toujours "Châtelet par Hôtel de Ville" ; et m'étant rendu sur place je constate que cet arrêt est toujours bien desservi.
Quel est donc le mystère de cette disparition soudaine des plans de la RATP ? Volonté de ne plus le desservir ? Erreur de la part des cartographes, dont le manque de professionnalisme ces temps-ci n'est plus à prouver ?
Momo a écrit:Mais ce n'est pas là la seule et unique curiosité de cet arrêt. En effet, mes amis, bien qu'il soit observé par les bus 38 et 58, cet arrêt n'existe matériellement pas !
Allez-donc sur place vous-même, et vous pourrez le constater vous-même de vos propres yeux ébahis : nul abribus, nul potelet... Rien, absolument rien n'indique l'existence de cet arrêt.
Et pourtant, les bus s'y arrêtent bien, pour y déposer quelques voyageurs qui descendent distraitement du bus sans sembler se soucier un seul instant de cette situation absolument sans pareil sur le réseau.
Momo a écrit:Si je m'insurge contre ceci, c'est que cette situation n'est pas sans conséquences.
La première d'entre elles est celle de sa localisation exacte : où se situe cet arrêt ?
Momo a écrit:La deuxième conséquence est celle de l'information des voyageurs. Vous l'aurez constaté, mes amis : cet arrêt n'est pas un terminus. Il n'est, selon les plans, qu'un simple arrêt parmi tant d'autres. L'avant-dernier, certes, mais un arrêt parmi tous les autres malgré tout. Cela signifie, en toute logique, que n'importe quel personne possédant un titre de transport valable peut emprunter un bus 38 ou 58 à partir d'Hôtel de Ville jusqu'à Châtelet. Oh ! Je vous entends déjà vous exclamer : "Mais pourquoi diable prendre le bus pour un si court trajet ? Cela ne viendrait à l'esprit de personne, autant aller à pied !"
Certes, mais je vous répondrai ainsi : "Et pourquoi pas ?" Après tout, cela est dans mon bon droit.
Si j'en crois ces plans, rien ne m'empêche de monter dans ces bus à Hôtel de Ville et de parcourir ainsi quelques centaines de mètres jusqu'à leur terminus. Seulement voilà... Vicieux qu'ils sont, les responsables de la RATP ont "oublié" de matérialiser cet arrêt, rendant de facto incongru et délicat le fait d'envisager de grimper dans le bus à cet arrêt.
Enfin, la troisième conséquence découle de la première. Elle est autrement plus grave, car il ne s'agit ni plus ni moins que d'un véritable vide juridique. Oui, mes amis, je pèse mes mots : cet arrêt de fantôme est une véritable épée de Damoclès suspendue au-dessus des têtes des fidèles machinistes ! "Pourquoi donc ?" me demanderez-vous. Je vais vous répondre. De multiples conducteurs m'ont informé de leur responsabilité en cas d'accident d'un voyageur montant ou descendant d'un bus hors des arrêts indiqués. Là où il n'y a pas d'arrêt matérialisé, il n'y aurait pas de pitié, aux yeux de la loi, pour le machiniste qui, dans un geste bienveillant et si aimable, laisse monter un usager en retard ou descendre un voyageur égaré et négligeant, avant de voir ledit voyageur victime d'un malencontreux accident sous ses yeux épouvantés.
Or, que dira la loi et ses applicateurs zélés, les magistrats, si un tel accident se produisait à la descente d'un voyageur à l'arrêt Hôtel de ville ? Point d'arrêt : il y a donc responsabilité juridique du conducteur, qui n'a pourtant fait que son travail.
L'absence de potelet est donc un danger pour ces machinistes honnêtes, un gouffre qui les menace sans qu'ils n'en soient conscients.
Voilà pourquoi je m'insurge contre cette absence de matérialisation de l'arrêt Hôtel de Ville sur les lignes 38 et 58. Ce qui peut sembler n'être qu'un anodin oubli, insolite si ce n'est amusant, est en réalité un véritable scandale, un préjudice quotidien infligé aux voyageurs potentiels privés de cet arrêt, ainsi qu'un vide juridique qui n'attend qu'une triste occasion pour refermer ses griffes sur un pauvre et honnête machiniste, victime de cet arrêt fantôme.
04
Juil.
2013
09:36
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