Tout ça pour dire que l'organisation actuelle des territoires est dépassée, qu'il faut penser interaction entre les différentes composantes d'une métropole et concevoir des projets globaux (si j'ai bien interprété le texte



Aujourd’hui, ni la ville ni la métropole ne racontent plus les dynamiques territoriales en cours. Dans un monde dominé par l’échange, un changement de perspective dans nos savoir-faire et savoir-penser les territoires est nécessaire. En effet, les évolutions économiques et sociétales questionnent le sens même d’espaces urbains définis dans des périmètres figés et restreints. Saisir les modifications qui traversent ces espaces, c’est comprendre que nous sommes entrés dans l’ère des réseaux. Dans cette perspective, les territoires, proches ou lointains, doivent être pensés par leurs interdépendances et leurs articulations et non plus par leurs seules localisations. Cela permet de prendre toute la mesure du fait qu’ils ont plus à gagner en « jouant » ensemble, en mettant en évidence leurs complémentarités, qu’en s’opposant les uns aux autres. L’Atlas de l’espace métropolitain de Bordeaux décrypte l’organisation fonctionnelle de Bordeaux dans ses logiques de multi-appartenance, à différentes échelles, dessinant et replaçant ainsi cet espace métropolitain à la fois dans ses racines et dans ses trajectoires.
Bien entendu, il y a pire !