A la décharge de la RATP, il faut dire qu'un réseau de transport public est "vivant" comme ses clients : ça évolue en permanence, poussé par l'évolution de la société et de l'urbanisme (évolution des heures de pointe, quartiers qui deviennent à la mode et attirent du monde, nouvelles zones d'activité...), voir même de la technologie (ben oui, maintenant on veut acheter plein de bus électrique, et bientôt au hydrogène).
Donc on commande N bus de telle marque et modèle, et quand la livraison approche on se rend compte qu'il en faut davantage pour la ligne de destination (dont IDM vient tout juste de financer le prolongement ou l'amélioration des fréquences). Alors on commence à jouer aux chaises musicales et au puzzle inter-dépôts (aux mutations en cascade, pour être plus précis) pour répartir le matériel de la manière la plus logique...
Je ne sais pas vous, mais I and I (référence culturelle rasta) m'en plains pas du tout, au contraire! Pour m'auto-citer, cela fait le bonheur des "glong-glons coquillards de mon espèce". Et, pour ceux qui partagent ma folie passion, bonne nouvelle : ça ira en s'amplifiant jusqu'en 2025 ou 2026, quand on aura atteint l'objectif de parc électrique/gaz, en comptant une petite année de retard due au confinement et problèmes budgétaires.
Juste une mise en bouche : pensez au dépôt de Bussy, qui devra refourguer sa centaine de Lion's City diesel et hybrides... De quoi virer tous les NL223 de St-Denis et des Lilas, par exemple.